Bref historique de l’Hôtel Dieu
Jean Vère, abbé de Saint-Séverin, cède en 1178 une terre sur laquelle Guillaume aux Blanches Mains, archevêque de Sens, fait construire et dote un Hôtel Dieu.
L’édifice est construit pour le bien des pauvres et l’accueil des pèlerins venus
se recueillir sur les reliques de Saint-Séverin et Saint-Thugal ainsi que ceux des pays rhénans rejoignant le chemin de Saint-Jacques de Compostelle.
Bien que détruit en partie au XVIIe siècle, il s’agit d’un des rares Hôtel-Dieu subsistant en région parisienne.
Plans de l’Hôtel Dieu
Histoire de Château-Landon
Le site est occupé dès la préhistoire, l’origine de la ville remonte à cette époque. Un oppidum Gaulois est assiégé en 52 av. J.-C. par les légions de Jules César.
En 506, Saint Séverin qui a guéri Clovis meurt à Château-Landon. On lui édifie une église puis on y fait bâtir une grande abbaye qui prend le nom de Saint-Séverin.
La dynastie des Plantagenêt est née à Château-Landon en 1043 avec Foulque IV d’Anjou, dit le Réchin, petit-fils du comte d’Anjou. La ville appartient au pagus Wastinensis (gâtinais en latin) dont Château-Landon sera la capitale.
En 1068, le Gâtinais entre dans le domaine royal. La ville prospère au Moyen Âge avec la présence de trois églises paroissiales Notre-Dame, Sainte-Croix
et Saint-Thugal, plus l’église Saint-Séverin , de quatre abbayes Saint-Séverin, Cercanceaux, Ponfrault et Néronville et du prieuré Saint-André ce qui démontre la prospérité de la ville dès le XIIe siècle. C’est un lieu de passage et de commerce, places publiques, et un hôtel des monnaies.
En 1426, les Anglais brûlent Château-Landon après leur échec du siège de Montargis. Ils investissent l’abbaye. La population s’y fortifie, ainsi que dans le château de la ville forte et y reste avant d’en être chassée en 1437. En 1468, les Anglais reprennent la ville et la brûlent en entier.
Durant les guerres de religion, la ville subit les assauts et les pillages des Huguenots allemands menés par le prince de Condé.
Dès cette époque s’amorce le lent déclin de la ville qui se dépeuple, passant de 3 000 foyers à environ 3 000 habitants de nos jours.
Crédit photos Nicolas Segard nsegard.com